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chewing-gums
© Creagum

Cette étudiante recycle des chewing-gums en jouets de plage

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Et si nos chewing-gums usagés pouvaient avoir une seconde vie ? Marine Guilbaud a prouvé que c’était bel et bien possible. L’étudiante en écologie littorale à La Rochelle en France, a créé sa société Creagum qui recycle les chewing-gums pour en faire des jouets de plage. 

25 ans, c’est le temps que met un chewing-gum à se dégrader dans les océans. Un tout petit produit qui pollue pendant une durée extrêmement longue. Pourtant, le chewing-gum est le deuxième déchet urbain le plus produit au monde. Face à cette problématique environnementale, Marine Guilbaud, étudiante en master 2 « Sciences pour l’environnement, parcours gestion de l’environnement et écologie littorale » en double cursus « ingénierie environnementale » à l’université de La Rochelle, a décidé de créer sa propre start-up.

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À 23 ans, elle est la fondatrice de Creagum, une société qui souhaite sensibiliser le public, mais aussi collecter et recycler ces déchets si spécifiques que l’on retrouve encore au quotidien dans les rues. Comme le précise la jeune femme auprès du Parisien : « Dans une ville littorale, ils peuvent vite se retrouver dans l’océan lors du nettoyage des trottoirs. » 

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Des poubelles dédiées aux chewing-gums et une transformation bluffante

Marine Guilbaud a mis en place des collecteurs de chewing-gums sur le campus de son université, mais aussi dans plusieurs supermarchés de la région afin de créer un réflexe de recyclage pour ce déchet précis. Par la suite, l’entrepreneuse a lancé une campagne de financement participatif afin de récolter les fonds nécessaires au financement du moule industriel dédié à la production de jouets de plage fabriqués à partir de ces chewing-gums usagés. La collecte avait pour objectif 2500 euros, le crowdfunding a dépassé les 2800 euros, donnant vie au projet.

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Les jouets de plage sont des moules à sable en forme de tortue luth, un clin d’œil aux espèces marines qu’il faut à tout prix protéger de la pollution des océans. Ils sont créés à partir de billes de plastique formées grâce aux chewing-gums usagés, puis injectées dans un moule industriel qui leur donne leur forme. Les deux moules, une maman tortue et son petit, sont emballés dans des sacs faits à partir de voiles de bateau recyclées, réalisés à La Rochelle. Des produits que les donateurs du financement participatif ont pu précommander.

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L’objet donne une nouvelle vie à des déchets extrêmement polluants, mais représente aussi la sensibilisation nécessaire à la préservation des écosystèmes marins. Marine Guilbaud donne également des conférences et anime des journées de sensibilisation sur le littoral à destination des entreprises, des familles ou des écoles afin que toutes les générations se sentent concernées. 

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