Le mois d’octobre est le plus chaud jamais enregistré, vers un record pour l’année 2023?
Selon le dernier rapport de l’observatoire européen Copernicus, le mois d’octobre 2023 est le plus chaud jamais enregistré. Selon les observateurs, il y a de très fortes chances que l’année dans sa globalité soit également la plus chaude jamais enregistrée.
La température sur Terre vient une nouvelle fois de battre un record. Selon Copernicus, le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne, le mois d’octobre 2023 est le plus chaud jamais enregistré à travers le monde. En moyenne, la température était de 15,30°C, soit 0,85°C de plus que les enregistrements effectués entre 1991 et 2020, et 1,7°C de plus que depuis l’ère préindustrielle (1850-1900). Ce mois d’octobre bat également de 0,40°C le précédent record établi à la même période en 2019.
Lire aussi : Six jeunes Portugais portent plainte pour l’inaction de 32 pays européens
2023, l’année la plus chaude
Depuis le mois de juin, les records de température n’ont cessé de se répéter. Selon les observateurs, avec 1,43°C de plus qu’à l’ère préindustrielle, l’année 2023 sera la plus chaude jamais enregistrée, battant par la même occasion le record de 2016.
“Nous pouvons dire avec quasi-certitude que 2023 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée. Le sentiment d’urgence d’une action climatique ambitieuse à l’approche de la COP28 n’a jamais été aussi fort”, a souligné Samantha Burgess, directrice adjointe du Service changement climatique de Copernicus.
Sécheresses et inondations
Comme on a une nouvelle fois pu l’observer cette année, ces records de températures se traduisent par des précipitations plus importantes et des sécheresses.
En octobre, les tempêtes Babet et Aline, qui ont respectivement touché le nord de l’Europe et le Portugal et l’Espagne, ont provoqué de fortes précipitations supérieures à la moyenne et des inondations. Il en a été de même dans d’autres régions du monde comme en Asie centrale, en Sibérie, dans le sud-est de la Chine ou encore au Brésil et en Nouvelle-Zélande. “Ces conditions ont souvent été associées au passage de cyclones qui ont provoqué de fortes précipitations et des dégâts considérables”, note le rapport de Copernicus.
À l’inverse, octobre a été plus sec que la moyenne dans le sud des États-Unis et dans certaines parties du Mexique. Les deux pays ont connu d’importantes sécheresses, de même qu’en Asie centrale et orientale et dans la majeure partie de l’hémisphère sud extratropical, y compris en Australie.
Lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici