20 raisons de participer à la manifestation contre les violences faites aux femmes ce dimanche
Les violences faites aux femmes sont bien plus présentes que vous ne le pensez. Harcèlement, agression, maltraitance, violence conjugale, le chemin est encore long. Ce dimanche 24 novembre, une manifestation est organisée à Bruxelles à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Comme chaque année, une marche féministe nationale a lieu à Bruxelles ce 24 novembre. Un moyen pacifiste de protester contre les violences sexistes et sexuelles encore trop présentes dans notre société. Cette dernière débutera Place Polaert à 14h et sera précédée par des animations dès 12h. Si vous avez déjà prévu de vous y rendre, cette liste ne fera que renforcer votre détermination, si vous hésitiez à participer, voici 20 raisons de dire prendre part à la lutte contre les violences faites aux femmes ce dimanche.
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1. Au moins 19 femmes ont perdu la vie depuis janvier sous les coups d’un homme selon le collectif Stop Féminicides.
2. La violence à l’égard des femmes est un comportement qui porte atteinte aux droits des femmes et des filles.
3. Les violences faites aux femmes entravent leur participation à la société d’un point de vue social, économique, juridique .
4. Ces dernières nuisent également à leur santé physique et mentale.
5. Plus de 8 Bruxelloises sur 10 sont victimes de harcèlement sexuel au moins une fois au cours de leur vie selon l’étude #ZéroSexism.
6. Dans 50% des cas, elles connaissaient l’auteur.
7. Les agressions en tout genre laissent des traces à vie.
8. La part des femmes qui portent plainte est minime.
9. Un tiers des femmes européennes ont déjà subi des violences conjugales selon le collectif contre les violences familiales et l’exclusion.
10. Selon Amnesty, en Belgique, 16% des citoyens estiment encore que la responsabilité de la victime peut être engagée si elle est habillée de façon sexy ou provocante en cas de viol.
11. 1 bruxelloise sur deux a été confrontées à une forme de violence conjugale dans sa vie.
12. 56% des Belges connaissent au moins une personne qui a été victime de violences sexuelles graves.
13. Une femme sur 3 (32%) a subi des comportements psychologiquement violents émanant d’un-e partenaire actuel-le ou ancien-ne en Europe.
14. Les violences faites aux femmes s’exercent sous de multiples formes et sont partout : dans la famille, au travail, à l’école, dans les médias et les institutions publiques, dans la rue, en Belgique comme ailleurs.
15. Tous les jours, des femmes risquent leur vie ou vivent les conséquences des violences sur leur santé, leur autonomie économique, leur famille, leur mobilité.
16. Les plaintes ne sont pas prises au sérieux ou sont classées sans suite, sans que les auteurs soient condamnés.
17. L’autonomie des femmes est fragilisée puisque l’indépendance économique est une des conditions indispensables pour mettre fin aux situations de violences.
18. La plupart des actes de violence sont perpétrés par des hommes.
19. Dans le monde entier, les droits des femmes sont menacés comme le droit à l’avortement aux Etats-Unis ou les libertés individuelles en Afghanistan, en Iran ou en Irak.
20. La violence à l’égard des femmes est fondée sur le genre et systémique, exercée sur les femmes parce qu’elles sont des femmes.
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