Des distributeurs de protections hygiéniques placés dans les écoles de Bruxelles
Bonne nouvelle du jour, bonjour. Pour lutter contre les inégalités et faciliter l’accès, les sanitaires de six écoles bruxelloises sont désormais dotées de distributeurs de protections hygiéniques. Un projet qui pourrait être étendu par la suite.
12 euros, c’est le montant moyen du coût des protections hygiéniques par mois. Une somme qui vient alourdir un peu plus le panier des dépenses par mois et dont certaines n’arrivent pas à s’acquitter. 12% des filles âgées de 12 à 25 ans ont affirmé, dans une enquête réalisée par la section flamande de Caritas, avoir déjà manqué d’argent pour s’acheter serviettes, tampons ou cups… Pour lutter contre cette précarité menstruelle et donner accès aux protections hygiéniques à toutes, six écoles bruxelloises sont désormais dotées de distributeurs de produits menstruels.
Les règles constituent une charge mentale, sont vectrices de stress et peuvent susciter tabous, difficultés financières ou problèmes de santé
Le rôle de l’école est de focaliser l’attention des élèves sur leurs apprentissages. Nous avons choisi, dans une optique de lutte contre les inégalités, de faciliter l’accès à des protections hygiéniques biologiques pour que cela ne soit plus source de préoccupations », a expliqué Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique francophone de la Ville de Bruxelles dans un communiqué de presse relayé par la RTBF.
Dans quelles écoles ?
Les distributeurs sont placés dans les toilettes de l’Institut Bischoffsheim, l’Athénée Léon Lepage, l’Institut De Mot-Couvreur, l’Académie royale des Beaux-Arts, les sections techniques, professionnelles et d’accueil d’allophones de l’Hoofdstedelijk Instituut Anneesssens Funcks.
Le projet pourrait être étendu si le succès est au rendez-vous.
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