““Un écureuil a plus de droits qu’une fille en Afghanistan””: le discours poignant de Meryl Streep à l’ONU
Au cours de l’assemblée générale de l’ONU sur le futur des filles et des femmes en Afghanistan, l’actrice Meryl Streep a prononcé un discours extrêmement impactant. Des mots qui permettent au monde entier d’imaginer la réalité des conditions de vie d’une femme afghane actuellement.
« Un écureuil a plus de droits qu’une fille en Afghanistan aujourd’hui », voilà les durs mots prononcés par l’actrice Meryl Streep lors de l’assemblée générale de l’ONU sur la situation des Afghanes. Une comparaison choquante, qu’on pourrait d’abord trouver absurde – pourquoi un écureuil ? – mais qui fait finalement sens, lorsque l’on écoute la suite de la phrase : « Parce que les parcs publics sont désormais interdits aux femmes et aux filles par les talibans. » Une triste vérité qui a pris effet en novembre 2022, grâce à l’une des nombreuses lois liberticides imposées aux femmes dans le pays. En effet, les jardins et parcs publics ne sont plus accessibles aux femmes, tout comme les bains publics et les salles de sport. Sans oublier, les salons de beauté et les écoles après l’âge de 12 ans.
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Un oiseau peut chanter à Kaboul, mais pas une fille. Une femme ne peut pas chanter en public.
, a ajouté la comédienne du « Diable s’habille en Prada », faisant référence à la récente interdiction pour les femmes afghanes de faire entendre leurs voix dans l’espace public.
Un appel à l’action pour venir en aide aux femmes d’Afghanistan
À travers sa prise de parole, Meryl Streep a souhaité apporter son soutien aux femmes afghanes et en particulier à celles exilées venues témoigner lors de l’assemblée de l’ONU. Ces dernières ont enjoint la communauté internationale à agir afin de mettre fin à l’oppression des femmes afghanes par les talibans.
Je pense que si la communauté internationale s’unissait, elle pourrait provoquer un changement en Afghanistan, et mettre fin au lent étouffement de la moitié de la population.
, a déclaré Meryl Streep. Avant d’affirmer que les talibans « depuis qu’ils ont émis plus d’une centaine d’édits en Afghanistan, privant les femmes et les jeunes filles de leur éducation et de leur emploi, de leur liberté d’expression et de mouvement, ont fait incarcérer la moitié de leur population ». Un bilan tragique mais nécessaire pour éveiller les consciences sur la situation de ces femmes peu à peu effacées de la société par le régime.
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