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Les employeurs appelés à s'engager contre les violences faites aux femmes.
POUR LA SOLIDARITÉ-PLS coordonne le réseau CEASE et en est aussi membre. © CEASE

Les employeurs appelés à s’engager davantage dans la lutte contre les violences faites aux femmes

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

En ce 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le réseau CEASE appelle les employeurs.euses belges à s’engager dans la lutte contre les violences conjugales.

Selon un rapport de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH), en Belgique, une femme sur trois est victime de violences conjugales. Celles-ci sont subies dans la sphère intime, mais peuvent impacter la vie professionnelle des victimes, insiste le CEASE, le réseau belge des employeurs·euses engagés·es contre les violences conjugales. Il est notamment question de burn-out, d’absentéisme, de stress, d’accidents du travail ou encore de manque de concentration.

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Le travail, lieu d’émancipation

Des répercussions qui peuvent par la suite mener à une exclusion du marché de l’emploi. “Or le maintien à l’emploi des femmes confrontées aux violences conjugales est primordial à leur émancipation”, souligne le réseau d’employeurs. “Le lieu de travail est d’ailleurs mentionné dans le Plan d’Action National de Lutte contre les violences basées sur le genre 2021-2025.”

En signant la charte de CEASE, les structures employeuses membres du réseau s’engagent à sensibiliser leur personnel aux violences entre partenaires, à former les personnes ressources, à promouvoir un environnement bienveillant à l’écoute des collaboratrices confrontées aux violences, et à les orienter vers des associations spécialisées.

Rôle sociétal

Parmi les membres du réseau, des entreprises, des associations, mais aussi des communes, à l’instar de Bruxelles. “Nous nous sommes engagés, car nous estimons avoir un rôle sociétal à jouer. En tant qu’employeur, nous devons montrer l’exemple. Les violences domestiques ne s’arrêtent pas aux
portes du foyer”, indique Faouzia Hariche, échevine de l’Instruction publique, de la Jeunesse et des
Ressources Humaines de la Ville de Bruxelles.

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