En confinement, les Belges se précipitent sur les masques, le PQ... et les piscines
Il n’y a pas que les masques et le gel hydroalcoolique qui sont plus demandés que jamais depuis que le confinement a commencé: les piscines aussi ont la cote, et les commandes enregistrent un boom sans précédent.
Dès le début 2020, les demandes se sont emballées, et le Groupement des Entreprises Générales “Construction de Piscines” a ainsi révélé avoir enregistré une hausse de 21% des demandes pour les 3 premiers mois de l’année. Ainsi qu’on le précise du côté de la société liégeoise de traitement des eaux de piscine Iopool, ce sont les piscines à coque qui décollent particulièrement avec 47 % des ventes, suivies par les piscines en béton avec 40 % des ventes. Et tous les acteurs du secteur en bénéficient: “Nous avons pu réaliser entre fin février et début mars un chiffre d’affaires déjà à la hauteur de la haute saison de l’an passé”, se réjouit Romain Trigaux, le COO d’Iopool. “On peut voir que tous les Français et Belges confinés, ont plus de temps pour s’occuper de l’entretien de la piscine, et nous commandent donc massivement les produits pour sortir de l’hivernage”.
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Un secteur sous pression
Problème, toutefois, pour ceux qui n’ont pas encore de piscine et aimeraient pouvoir barboter à domicile: il va falloir s’armer de patience. Patrice Dresse, Directeur général du groupement des Entreprises Générales de construction de Piscines, a expliqué à nos collègues de la RTBF que le confinement a eu un impact sur les livraisons des matières premières nécessaires. “Les circuits logistiques d’Espagne, de France, et d’Italie ont été durement touchés par la crise or, un bon nombre de produits comme les carrelages ou produits d’entretien proviennent de ces pays. Les fournisseurs sont sous pression”. Et le budget des particuliers aussi: si vous envisagez de plonger sauter le pas, sachez qu’en moyenne, il vous en coûtera entre 50 000 et 80 000 euros. L’amer à boire...
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