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En deux ans, 6000 plaintes pour agressions sexuelles ont été déposées auprès de Uber

Manon de Meersman
Un rapport sur la sécurité publique publié récemment révèle que près de 6000 plaintes pour agression sexuelle et 238 viols ont été rapportés tantôt par des utilisateurs, tantôt par des conducteurs. Le rapport concerne les États-Unis en 2017 et 2018.


Le rapport de 90 pages concerne la sécurité des Uber et rapporte un nombre d’agressions sexuelles qui fait froid dans le dos: 5981 agressions à caractère sexuel sur le sol américain. L’an dernier, ce sont 235 viols et 280 tentatives de viols qui ont été répertoriés, 92% des victimes étant des clients. Concernant les agressions sexuelles, 45% des plaintes concernent les chauffeurs directement. C’est la première fois que le géant Uber dévoile ce genre de chiffres.

Apparition d’un hashtag


Le hashtag #UberCestOver a émergé sur les réseaux, donnant la parole aux nombreuses femmes victimes de harcèlement, d’agressions sexuelles voire de viols par des chauffeurs Uber. Sous ce hashtag se retrouvent une multitude d’histoires de personnes ayant fait face à des comportements inappropriés lors de leurs courses en Uber.


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En Belgique, plusieurs témoignages de femmes victimes d’agression sexiste avaient déjà fait surface il y a quelques mois. Depuis le début de cette polémique, Uber a tenu à faire son mea culpa, mais le mal est fait. Ces attitudes questionnent la société actuelle dans laquelle nous vivons et rappelle que se battre pour les droits des femmes, pour se faire respecter, c’est un combat de longue haleine qui n’est pas encore gagné...

 

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