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Enjoy Phoenix s’exprime sur la polémique de la tribune des influenceurs

Sarah Mangeleer
Sarah Mangeleer Journaliste

Depuis quelques jours, une tribune signée par 150 influenceurs et partagée dans le “Journal du Dimanche” fait polémique. Pour remettre les pendules à l’heure, la signataire Enjoy Phoenix s’est exprimée sur Instagram.

Avant toute chose, rappelons les faits: “Dimanche, une tribune signée par 150 influenceurs a été publiée dans le “Journal du dimanche”. En bas de page, des créateurs aux noms connus comme Squeezie, Cyprien, Dr Nozman ou Enjoy Phoenix” rappelle Ozap. Le hic? Dès que le texte a été publié par l’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu (UMICC), les internautes ont commencé à s’énerver sur Twitter.

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Peu après, les tensions ont explosé à la suite d’un tweet de BFMTV qui a “partagé un article intitulé “Squeezie, Natoo, McFly: 150 influenceurs demandent aux députés de ne pas ‘casser leur modèle'” explique Ozap. Ce message qui approche les 35 millions de vues a fait réagir négativement de nombreuses personnes: “L’indécence”, “ils abusent”, “ils ne se sont pas exprimés sur le mouvement social en cours”… Un début de polémique a ainsi éclaté.

A quoi sert cette tribune à la base?

Pour rappel, cette tribune signée par 150 influenceurs et créateurs de contenus a vu le jour pour dénoncer les risques d’un encadrement de leur activité. “Les signataires appellent les députés à ne pas casser leur « modèle » alors qu’une proposition de loi doit être examinée pour encadrer leur activité” précise le magazine Elle. Le gouvernement souhaite désormais “réguler ces nouveaux métiers, en les soumettant aux « mêmes règles » publicitaires que les médias traditionnels. La proposition de loi transpartisane, qui prévoit également l’interdiction de la promotion de la chirurgie esthétique, doit être examinée à l’Assemblée nationale dès cette semaine” conclut le magazine.

Que s’est-il passé ensuite?

Et bien plusieurs “signataires” ont décidé de se désolidariser aussitôt du texte. C’est notamment le cas du célèbre YouTubeur Squeezie qui s’est aussitôt exprimé sur Twitter:

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Squeezie a reconnu avoir fait « une erreur ». « En réalité, cette tribune ne fait aucune distinction entre les créateurs de contenu et les influenceurs, et semble juste essayer de limiter la casse sur les influenceurs malintentionnés. Cette absence de distinction est aussi présente dans les signataires, parmi lesquels on retrouve des influenceurs à l’origine même du problème (des gens qui ont mis en avant du casino, de la chirurgie esthétique, des escroqueries, etc … », a-t-il tweeté.

A l’inverse, d’autres signataires ont assumé jusqu’au bout. C’est notamment le cas d’EnjoyPhoenix. Celle-ci a publié une story explicative sur son compte Instagram où elle accuse BFM TV d’avoir posté un article reprenant des termes “putaclics”:

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“Le scandale qui vient d’éclater est simplement dû au fait que BFMTV a posté un article reprenant des termes “pute à clique” de la tribune, en faisant passer cette dernière comme une protestation”, explique l’influenceuse beauté. “Concernant ceux qui se sont désolidarisés de cette tribune, je pense qu’ils ont cédé à la panique du bad buzz (…) Je ne céderai pas sous la pression de ceux qui se permettent de remettre en question le travail de dizaines de personnes pour réguler le milieu, depuis des mois, sous prétexte qu’ils se content de véhiculer des fakes news d’un article de BFMTV”, critique la YouTubeuse.

Affaire à suivre.

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