En 2020, le Parlement hongrois décidait d’adopter une série d’amendements constitutionnels limitant les droits des personnes LGBT+. La Commission européenne décide aujourd’hui de sanctionner le comportement de la Hongrie.
Ces dernières années, la Hongrie a eu de quoi donner la chair de poule en termes de droits humain. Tout d’abord, le pays a décidé de nier l’existence des personnes trans. Ensuite, Viktor Orban a dressé une loi interdisant l’utilisation de certains contenus scolaires, vus comme des outils de promotion de l’homosexualité et du changement de genre. Et enfin, la Hongrie a souhaité définir un texte fondateur imposant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme uniquement. Ah oui, et aussi, elle prévoyait également d’interdire l’adoption des couples homoparentaux... Le tout alors que l’homosexualité en Hongrie a été dépénalisée dans les années 1960 et que l’union civile a été reconnue en 1996. Soit une régression sans nom.
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Des décisions à l’encontre des droits européens
Pour rappel, la Hongrie fait partie de l’Union européenne depuis des dizaines d’années. Il va sans dire que des lois comme celles adoptées par le pays vont alors bien évidemment à l’encontre des droits mis en place par l’UE, dont la Commission européenne a d’ailleurs ancré en 2020 une série d’actions afin de garantir les droits des personnes LGBT+. C’est pourquoi la Commission européenne s’apprête à poursuivre la Hongrie en justice, notamment pour avoir adopté l’an dernier une loi “qui interdit l’utilisation de matériel considéré comme promouvant l’homosexualité et le changement de genre dans les écoles” rapporte Reuters.
L’exécutif européen a retenu des milliards d’euros d’aide à la Hongrie en raison de litiges liés aux droits des homosexuels, ainsi qu’à l’indépendance de ses médias et de ses tribunaux.
a ajouté l’agence de presse.
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