La fédération internationale de triathlon ouvre ses compétitions féminines aux femmes transgenres
Cette décision marque un tournant pour les femmes transgenres dans le monde du sport. Elles pourront désormais concourir dans la catégorie féminine lors des compétitions.
La fédération internationale de triathlon a annoncé que les femmes transgenres pourraient désormais participer aux compétitions féminines. « Notre priorité est de garantir le principe d’égalité tout en faisant preuve d’inclusion », a déclaré Marisol Casado, la présidente de World Triathlon et membre du Comité international olympique. Si la décision concerne les compétitions au niveau amateur et élite, les athlètes concernées doivent respecter plusieurs conditions.
En effet, leur taux de concentration de testostérone dans le sang ne doit pas dépasser 2,5 nmol/L, et ce depuis minimum 24 mois afin de pouvoir accéder aux compétitions féminines de triathlon. Autre règle, leur dernière participation à des compétitions masculines avant leur transition doit dater de minimum quatre ans.
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Une décision inclusive controversée
Si cette annonce fait preuve d’inclusion envers les femmes transgenres, elle fait également débat. La fédération internationale de triathlon, à travers cette annonce, va à l’encontre de celle prononcée par la fédération britannique de triathlon, qui avait choisi d’interdire l’accès aux femmes transgenres dans les compétitions féminines, préférant créer une catégorie « ouverte » pour ces dernières. Face au débat constant sur la question dans chaque sport, le comité olympique international a décrété en novembre dernier que chaque discipline était libre d’appliquer sa réglementation, arguant qu’ « aucun consensus scientifique sur le rôle de la testostérone dans la performance dans l’ensemble des sports » n’était établi.
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