Maquilleuses, habilleuses, coiffeuses, assistantes de réalisation... Neuf femmes accusent Gérard Darmon de propos et gestes “déplacés” dans une enquête de Politis.
Les témoignages dénoncent “humiliations”, “insultes sexistes”, “propositions sexuelles” et “contacts non consentis”. Ces faits, remontant à 2018, concernent six tournages. Sur certains, des avertissements auraient été donnés : “Il avait les mains baladeuses, faites attention”, confie une technicienne. Pour le film “Aimons-nous vivants”, qui sortira en 2025, il aurait été carrément interdit aux femmes de rester seules avec lui.
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Gérard Darmon ne reconnaît pas les faits
Une stagiaire, après avoir repoussé ses avances, raconte avoir subi des insultes comme : “Bonjour chienne, tu préfères chienne ou petite cochonne ?” Elle a porté plainte pour non-protection. Gérard Darmon aurait aussi déclaré :
Ça va, on est en France, il n’y a pas MeToo ici.
Une technicienne rapporte un mot de lui : “Je t’ai regardée sans que tu le saches. Et j’ai bien aimé.” Gérard Darmon, contacté par Politis, dément. Une dizaine d’autres femmes ont témoigné anonymement, craignant pour leur carrière.
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