Les hommes seraient plus responsables du dérèglement climatique que les femmes
Inondations en Belgique et en Allemagne, incendies en Italie, en Grèce et en Turquie, canicule record en Amérique du Nord... S’il restait encore des climatosceptiques parmi nous, le dérèglement climatique les a frappés de plein fouet cet été. Et si on en est là aujourd’hui, c’est de notre faute à toutes et à tous, mais un peu plus celle des hommes quand même.
C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude suédoise publiée dans le “Journal for Industry Ecology” et reprise par le “Guardian” avant d’être diffusée en français par le “Courrier International”. De celle-ci, il ressort concrètement que si hommes et femmes dépensent des montants similaires pour l’achat de bien, le choix de ces derniers se porterait sur des biens de consommation plus polluants, à commencer par les voitures.
Le dérèglement climatique, une affaire de shopping?
Avec, pour conséquence, qu’ils seraient à l’origine de 16% de plus d’émissions en cause du réchauffement climatique que les femmes. Parmi les autres dépenses polluantes qu’ils favorisent, l’alcool et le tabac, dont la production n’est pas tendre envers la planète. Et Annika Carlsson Kanyama, une des chercheuses responsables de l’étude, de souligner que celle-ci a révélé des dépenses “très stéréotypées”, les femmes préférant pour leur part consacrer leur argent à “des objets de déco, des produits de soin et des vêtements”. Monsieur fêtard et Madame dans son placard?
Au-delà des stéréotypes dévoilés, l’objectif de l’étude était avant tout de trouver une solution pour parvenir à une réduction des émissions responsables du dérèglement climatique de 40%. Laquelle ne se fera pas sans qu’on prenne en compte les différences de consommation selon les sexes, assurent les chercheurs suédois. Même si le changement, lui, se moque du genre, les chercheurs avançant notamment que l’adoption d’un régime végétarien et de voyages en train plutôt qu’en voiture ou en avion permettrait d’arriver aux -40% d’émissions nécessaires.
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