Hugo Clément a été mis en examen pour diffamation contre un dresseur
Le journaliste et militant Hugo Clément a été mis en examen pour diffamation, après que le dresseur Pierre Cadéac ait porté plainte contre lui après la diffusion d’un documentaire dans lequel il l’accusait de maltraitance envers les animaux.
Sur les réseaux sociaux, le journaliste et militant pour la cause animale Hugo Clément, a publié une vidéo de lui, tout sourire, expliquant faire l’objet d’une mise en examen pour diffamation. Cette plainte intervient après que Pierre Cadéac, dresseur et fournisseur d’animaux pour le cinéma français, ait porté plainte contre le journaliste pour diffamation suite à un documentaire l’accusant de maltraitance animale.
Le célèbre dresseur d’animaux pour le cinéma français a porté plainte contre moi pour diffamation parce que j’ai dit dans une chronique qu’il était accusé d’avoir maltraité ses animaux
a-t-il expliqué, avant de faire passer un extrait dans lequel on voit le dresseur assener un coup de poing sur un rapace en pleine séance de dressage (l’extrait en question est à voir ci-dessous, sur la seconde slide).
Mais ce n’est pas tout ce qu’on reproche au dresseur star: selon l’enquête de Vakita, témoignages et documents visuels à l’appui, Pierre Cadéac aurait physiquement maltraité, devant témoins, de nombreux animaux (ourson, chouette…) au sein de sa structure Fauna et Films. Il aurait notamment tabassé un singe magot jusqu’à le défigurer, un cliché montrait d’ailleurs l’animal avec le visage tuméfié.
Ce n’est pas la première fois que le militant écologiste et rédacteur en chef du média Vakita, est inquiété par la justice. En janvier dernier, il avait été mis en examen pour avoir fait une émission sur la chasse en enclos. Les journalistes de l’émission “Sur le Front: Le monde opaque des enclos de chasse”, diffusé sur France 5, s’était glissé dans un enclos de chasse en Sologne. On y voyait des animaux chassés au sein d’un domaine totalement fermé, pour que les chasseurs puissent traquer du gros gibier en toute liberté, avec garantie presque totale d’obtenir une proie. Benjamin Tranchant, homme d’affaires français propriétaire de l’enclos en question, s’était constitué partie civile dans cette affaire.
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