Incendiée pour ses critiques de l’islam, Mila affirme avoir voulu blasphémer
Avec sa tirade incendiaire sur l’islam, Mila, une ado française de 16 ans, a mis le feu aux réseaux sociaux, et a dû être déscolarisée après que des menaces de mort aient été proférées à son égard. Au coeur de la tourmente, elle s’est rendue sur le plateau de “Quotidien” et est revenue sur ses propos pour Yann Barthès.
“Votre Dieu je lui mets un doigt dans le cul, et votre religion c’est de la merde”: c’est en ces mots pour le moins virulents que Mila, une adolescente française de 16 ans, s’est adressée à l’islam et aux musulmans sur Instagram. Une tirade incendiaire dont elle affirme aujourd’hui ne pas avoir mesuré la portée potentielle. D’autant qu’ainsi qu’elle l’a confié à Yann Barthès, qui l’a invitée sur le plateau de “Quotidien” pour revenir sur la polémique, elle aurait pu “s’adresser à n’importe quelle religion” et avait juste envie “de blasphémer”. Voilà qui est certainement fait, et qui lui a valu insultes et menaces de mort au passage.
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Des remords mais pas de regrets
Des réactions qui ont pris la jeune fille par surprise, Mila affirmant ne pas avoir mesuré l’ampleur que sa tirade allait prendre, et regrettant a posteriori de ne pas avoir plus argumenté ses propos. D’autant qu’il s’agissait selon elle d’une simple volonté de blasphémer, et non de s’en prendre à l’islam en particulier: ses attaques “auraient pu toucher n’importe quelle religion”. Et si elle ne voulait blesser personne en s’en prenant à la religion, c’est toutefois bien la seule chose qu’elle regrette.
Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée, mais je m’excuse pour les personnes que j’ai pu blesser et qui pratiquent leur religion en paix. Je n’ai jamais voulu viser des êtres humains, j’ai voulu simplement blasphémer, parler d’une religion et dire ce que j’en pensais”.
Verdict: Marine Le Pen s’est fendue d’un tweet pour saluer le passage à l’écran de l’adolescente, affirmant qu’il y a “plus de courage chez cette jeune fille que chez toute la classe politique au pouvoir depuis 30 ans”. Pas certain toutefois que Mila ait forcément cherché le soutien de la présidente du FN avec ses mots, ni que cette marque de respect fera quoi que ce soit pour apaiser la colère envers elle.
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