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J.K. Rowling
© Stuart C. Wilson/Getty Images

J.K. Rowling affirme qu’elle préfère aller en prison qu’admettre que les femmes transgenres sont des femmes

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Depuis 2019, l’auteure de la saga au succès planétaire « Harry Potter », multiplie les déclarations transphobes. Cette fois-ci, c’est sur Twitter qu’elle a réagi à une campagne du gouvernement britannique contre la transphobie.

L’écrivaine a pris une photo d’une phrase projetée sur le mur d’un bâtiment du ministère britannique de la Justice, qui dit « Répétez après nous, les femmes trans sont des femmes », sous le cliché de cette campagne de sensibilisation projetée, JK Rowling a écrit un mot : « Non. » Bien évidemment, son tweet n’a pas manqué de faire réagir les internautes. L’un d’entre eux, lui répond que si la proposition de loi proposée par le Labour est adoptée, les propos transphobies seront considérés comme des crimes de haines et passibles de deux ans de prison. Ce à quoi JK Rowling a répondu :

Je ferai avec plaisir deux ans de prison si l’alternative est l’obligation d’utiliser dans mon langage des termes faux qui tordent la réalité et l’importance de notre sexe. Amenez-moi devant le juge. Je m’amuserais plus que sur n’importe quel tapis rouge.

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Elle poursuit même en exprimant à quel service de la prison elle voudrait être affectée lors de son incarcération : « J’aimerais bien être affectée à la bibliothèque de la prison, pour des raisons évidentes. Mais la cuisine ça passerait aussi. La buanderie ça serait compliqué, je fais rétrécir les vêtements et je colore tout en rose. Mais ça ne serait pas un souci si tout ce que je dois laver ce sont des draps j’imagine. »

Depuis 2019, l’auteure tient un discours transphobe et provocateur à l’égard des personnes transgenres. À l’époque, elle avait d’abord défendu une employée ayant perdu son travail en raison de propos transphobes, avant de publier sur les réseaux sociaux en 2020, un article mentionnant « les personnes ayant leurs règles », puis de déclarer « Je suis sûre qu’on a un mot pour ces personnes. Que quelque’un m’aide. Feum ? Famme? Feemm? »

Du côté des politiques britanniques, un député européen du Labour, Cyrus Engerer, a réagi aux propos de JK Rowling dans une story sur son compte Instagram. Il dénonce : « Le discours transphobe qui circule en Grande-Bretagne est inquiétant et atteint des sommets.” Avant d’insister : “On doit désigner les gens transphobes pour ce qu’ils sont vraiment.”

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