JANE BIRKIN: les engagements politiques qui ont marqué sa vie
Jane Birkin est décédée le dimanche 16 juillet, laissant derrière elle un héritage musical, cinématographique, mode, mais aussi politique. L’icône sixties s’est dès son plus jeune âge battue pour la justice sociale, n’hésitant jamais à mettre ses opinions politiques en lumière. Retour sur quelques-uns de ses plus beaux combats.
Très loin de n’être que le grand amour de Serge Gainsbourg, Jane Birkin, décédée hier dans son appartement parisien, était aussi aux côtés des valeurs humanistes, qu’elle a défendues jusqu’à ses dernières années de vie.
Son combat pour la cause animale
On connaît toutes les fameux Birkin: ce sac signé Hermès en référence à la personnalité british. En 2015, la chanteuse a demandé à débaptiser le sac après que la marque ait créé un sac en crocodile, dénonçant des «pratiques cruelles réservées aux crocodiles au cours de leur abattage». Elle désirait que son nom n’y soit plus associé jusqu’à ce que de meilleures pratiques répondant aux normes internationales pour l’abattage de ces animaux soient mis en place.
Son combat pour le droit à l’avortement
En 1968, lors de son arrivée en France, Jane Birkin se rend à une marche “pour le droit à l’avortement”. Âgée de 25 ans, la chanteuse a aussi été soutenir quatre femmes inculpées à Bobigny en 1972, car elles avaient aidé la lycéenne Marie-Claire Chevalier à avorter illégalement à la suite d’un viol. C’est à la sortie du procès qu’a été prise cette photo.
Son combat contre la peine de mort
C’est son père qui l’a mobilisée à la cause de l’abolition universelle de la peine de mort, en l’inscrivant dès son plus jeune âge à Amnesty International et l’emmenant avec lui battre le pavé à Londres dès la fin des années 50. Elle a seulement 12 ans. Dans une interview filmée à découvrir ici, Jane Birkin explique que son père disait toujours qu’une personne en faveur de la peine de mort devrait être capable d’appuyer sur le bouton et voir son prochain mourir.
L’accueil des sans-papiers
En 2007, la chanteuse, interviewée par Laure Adler sur les ondes de France Culture, explique sa vision de l’immigration. “J’ai été privilégiée par l’accueil que j’ai eu en France et c’est pour cela que j’aimerais bien convaincre des personnes que tout est dans l’accueil. J’ai été accueillie peut-être parce que j’étais jolie et anglaise et c’est infiniment plus facile que si je venais d’Afrique du Nord.” La comédienne a aussi pris position lors des élections présidentielles françaises, notamment en 2002, où elle a participé aux manifestations contre l’accession de Jean-Marie Le Pen au pouvoir. Idem en 2017, contre Marine, cette fois.
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