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© Getty Images / Capture vidéo Twitter

L’influenceuse Julia Paredes affirme être ruinée à cause de Booba: ““De 35.000 à 5.000 euros””

Sarah Moran Garcia

Depuis la polémique lancée par Booba, et plus encore depuis la promulgation de la loi encadrant le métier d’influenceurs, Julia Paredes (“Les Anges”, “Maman et Célèbre”), affirme avoir vu son salaire fondre comme neige au soleil.

Au micro de Jeremstar, l’influenceuse Julia Paredes, qui s’est fait connaître en participant à l’émission de téléréalité “Friends Trip”, et qui est aussi apparue dans les “Anges de la Téléréalité”, a affirmé que Booba l’avait ruinée.

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Les “influvoleurs”

Pour rappel, fin 2021, le rappeur des Hauts-de-Seine part en guerre contre les influenceurs·euses, avec en ligne de mire la femme d’affaires Magali Berdah, fondatrice de l’agence Shauna Events.

Depuis, pas un mois ne s’écoule sans que B.2.O, qui se considère comme un lanceur d’alerte, ne dénonce les manigances de ces stars de la téléréalité et des réseaux sociaux, voire s’acharne carrément sur eux, les renommant les “influvoleurs”. Un terme qui a très vite été repris par la presse et par certains·es hommes et femmes politiques.

Ruinée

Si l’on en croit ce qu’elle dit, Julia Paredes serait l’une des nombreuses victimes du Duc de Boulogne. “Il y a plein de marques françaises qui ne veulent plus travailler avec nous, parce que l’on vit à Dubaï”, explique-t-elle dans un extrait d’entretien partagé sur Twitter.

Il y a des mois, je gagnais 35 à 40.000 euros. Après les polémiques, maintenant, on est à 5.000 euros. Franchement, il (Booba), nous a tué le business.

Julia Paredes

Dans l’extrait de sa dernière vidéo intitulée “Baby Story”, Jeremstar interroge l’influenceuse sur le bien-fondé des dénonciations de Booba à l’encontre de nombreux influenceurs, et notamment ceux qui ont fait la promotion de crèmes pour les parties intimes ou encore pour la chirurgie esthétique, à l’instar de Maeva Ghennam et son opération “rajeunissante” du vagin. Ce à quoi Julia Paredes répond que Booba “a dit ce que les gens pensaient tout bas”, mais qu’il ne fallait “pas mettre tout le monde dans le même panier”.

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Enquête et promulgation de loi

Selon une enquête de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, publiée en février dernier, 60% des influenceurs·euses français·es ont déjà trompé leurs abonnés. Certains ont aussi “réalisé des opérations de promotions non autorisées, comme celle de l’utilisation du compte de formation professionnelle (CPF) pour récupérer des espèces ou des cadeaux, et donc détourner de l’argent dédié à la formation, ou celle d’injections à visée esthétique par des esthéticiens et des non professionnels de santé”, peut-on lire dans le rapport de la DGCCRF.

Le 9 juin dernier, une loi encadrant l’activité des influenceurs·euses sur les réseaux sociaux a été promulguée. Elle vise à lutter plus efficacement contre certaines dérives et arnaques comme les incitations à suivre des régimes alimentaires dangereux, à avoir recours à la chirurgie esthétique, à faire des paris excessifs ou à la promotion de contrefaçons.

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