La première expédition féminine en Antarctique a repoussé bien plus que ses limites

Détermination, humilité, courage: autant de qualités nécessaires pour intégrer l’armée. Et plus encore quand on est une femme et qu’on décide de s’engager dans un univers qui reste encore majoritairement masculin. Nics Wetherill, Natalie Taylor, Sandy Hennis, Jenni Stephenson, Zanna Baker et Sophie Montagne en savent quelque chose.

Toutes font partie de l’armée britannique, et ensemble, elles ont décidé de former l’expédition Ice Maiden, avec une idée un peu givrée: être la première expédition 100% féminine à traverser l’Antarctique à skis. Un défi de taille, que les Ice Maiden ont relevé haut la main en janvier 2018 après eux mois d’efforts. Et au passage, elles n’ont pas seulement dépassé leurs propres limites, mais bien repoussé aussi celles que l’on associe encore trop souvent aux femmes. Par exemple, la croyance que ces dernières ne seraient pas aussi endurantes que les hommes.

Selon une étude réalisée par l’Université d’Edimbourg en marge de l’expédition polaire, avec un entraînement approprié, les effets négatifs que l’on croyait associés à une activité physique extrême chez les femmes peuvent être évités. Les scientifiques ont suive de près la santé des 6 Maiden avant, pendant et après l’expédition, et constaté très peu de changement au niveau de leurs hormones ou de leur densité osseuse. Prouvant de ce fait que non, l’endurance ne discrimine pas selon les sexes. Et, on l’espère, mettant sur glace au passage le mythe de la “faible femme”.

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