Le plastique à usage unique est désormais interdit à Bali
Le plastique à usage unique, c’est ultra mauvais, on le sait, et à Bali, on a carrément décidé de le bannir de l’île. Une décision tout sauf anodine puisque l’Indonésie, où se trouve l’île, est un des pays qui crée mais aussi subit le plus de pollution marine.
Sable blanc, cocotiers, mer transparente... Vous êtes là, dans un paysage de carte postale, à des milliers de kilomètres de la grisaille de quotidienne, et vous profitez. Enfin, à un détail près: sur les cartes postales, on ne voit pas les monceaux de déchets en plastique qui polluent les plages paradisiaques, celles de Bali en tête. C’est qu’avec pas moins d’1,29 millions de tonnes de détritus jetés chaque année dans l’océan, Bali prend en effet la place peu convoitée de 2e producteur de déchets marins au monde. Et forcément, les plages s’en ressentent.
Bouteilles, gobelets, pailles mais aussi tongs et accessoires de plage échoués au milieu des canettes et des mégots, certains spots de cette île de rêve tiennent plutôt du cauchemar. Dont acte: non content d’avoir pris la décision drastique de réduire de 70% sa pollution plastique, le gouvernement balinais vient tout bonnement d’interdire le plastique à usage unique sur l’île.
Une politique qui ne s’appliquera pas uniquement aux touristes friands de pailles dans leurs cocktails, ainsi que le souligne le magazine Surf Session: tous les producteurs, distributeurs, fournisseurs et acteurs économiques de l’île sont également concernés. Prise à la Noël 2018, la décision de bannir le plastique à usage unique de Bali s’était accompagnée d’une période d’adaptation jusqu’en juin 2019, mais désormais, ceux qui y contreviennent se verront imposer une amende. À quand des mesures similaires (et salutaires) en Belgique?
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