Il s’appelait Kroshik et pesait plus de 17 kilos lorsqu’il a été recueilli par le refuge qui l’a pris en charge. Malheureusement, le chat le plus gros du monde est décédé ce dimanche 27 octobre comme l’a annoncé le centre de rééducation qu’il avait intégré.
Surnommé le « Garfield de la vraie vie » en raison de sa couleur rousse et de son poids inégalé, Kroshik avait atteint un poids d’un peu plus de 17 kilos lorsqu’il a été secouru. Abandonné par ses propriétaires, le chat a mené pendant plusieurs années une vie d’errance dans les sous-sols d’un hôpital russe à Perm. Là-bas, le personnel généreux le nourrissait de restes de biscuits, de viande et de soupe. Une nourriture riche ingurgitée en trop grande quantité, qui a valu à Kroshik (un prénom qui signifie miettes en russe), d’être en surpoids au point de ne plus pouvoir marcher lorsqu’il a été secouru par un refuge.
Selon les vétérinaires, le poids normal de Kroshik aurait dû être de 5 à 7 kilos. Ses 10 kilos en trop avaient formé une couche de graisse sous sa peau empêchant toute échographie pour vérifier l’état de ses organes internes. Face à son état de santé, une activité sportive et un régime spécifique lui avaient été prescrits. Il devait par exemple marcher sur un tapis roulant aquatique pour se réhabituer à une activité physique. Un programme qui portait ses fruits puisque Kroshik avait perdu 2 kilos en quelques semaines au début du mois d’octobre.
Une triste nouvelle
Malheureusement, les efforts des bénévoles et des vétérinaires n’auront pas suffi à sauver le félin. Sur un réseau social russe, le refuge a annoncé la triste nouvelle : «
Kroshik est décédé ce soir. Cette nouvelle résonne avec un vide retentissant au plus profond du cœur.
Le post explique que la veille le chat est tombé malade et a commencé à s’étouffer, chose qui n’était jamais arrivé. Il a très vite été emmené en chambre à oxygène, mais son état s’est rapidement détérioré. « Peu à peu, son état commença à se détériorer. Et même les efforts de réanimation des médecins n’ont pas pu l’aider. Lorsqu’il est mort, il n’était pas seul. Jusqu’à son dernier souffle, les meilleurs médecins se sont battus pour sa vie. Ces médecins qui ont sorti nos patients les plus désespérés des griffes de la mort », assure le compte du refuge.
Selon les données préliminaires recueillies par les médecins, la boule de poils présentait « de multiples excroissances dans la rate et des métastases sur d’autres organes internes » qui n’avaient pas pu être décelées en raison de l’impossibilité d’une échographie. Les soigneurs ont salué l’incroyable évolution de Kroshik qui avait déjà fait tant de progrès en retrouvant une mobilité peu à peu. On peut lire à la fin de la publication :
Mais parfois, un miracle ne se produit pas. Parfois, même les chats les plus forts échouent. Parfois, même les meilleurs médecins, spécialistes en réadaptation et le soutien des gens du monde entier ne sont pas en mesure d’aider.
L’équipe du refuge conclut : « Kroshik, je suis désolé que nous n’ayons pas pu t’aider. Nos cœurs sont brisés à jamais. »
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