Près de Liège, suite à la fermeture forcée d’un chenil, une trentaine de chiens de races cherchent d’urgence une nouvelle famille.
À Oupeye, une commune située non loin de Liège, le bourgmestre a décidé de faire fermer un chenil qui tournait depuis plusieurs années sans autorisation. C’est la seconde fois que le maïeur ordonne la fermeture de l’établissement d’accueil pour chiens, la première ayant été prononcée en 2022, rapporte Sudinfo. Mais le propriétaire en aurait visiblement fait fi.
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Après la médiatisation de l’affaire, le bourgmestre d’Oupeye a tenu à clarifier les choses et à répondre aux personnes qui ont pointé du doigt sa décision. “L’activité d’élevage n’était pas conforme au respect des réglementations en vigueur et devait impérativement faire l’objet d’une procédure de régularisation”, indique-t-il sur Facebook. “À l’issue de cette longue procédure, l’avis de la Région wallonne est revenu formellement négatif. Il était impossible de ne pas en tenir compte.” En cause, notamment, la trop grande proximité avec les habitations et le manque de moyens pour contrer les nuisances sonores. Nuisances qui ont, en outre, fait l’objet de nombreuses plaintes de la part du voisinage, depuis “quatre ou cinq ans”, précise le bourgmestre à nos confrères.
Une trentaine de toutous cherchent un foyer
La fermeture du chenil soulève dès lors un problème, celui du placement des chiens. Sur les réseaux sociaux, le propriétaire de “La Ferme de Loly et ses petits chiots” a lancé un appel aux personnes désireuses d’adopter l’un de ses chiens. En tout, ils sont une trentaine, de différentes races (Bouledogues français, Carlin, Spitz nain, Bouvier bernois, Akita américain), à attendre une nouvelle famille.
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