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L’ONU veut obtenir l’égalité femmes-hommes dans les universités francophones

Kathleen Wuyard

C’est officiel depuis ce 29 juin: ONU Femmes et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ont lancé un consortium de 11 universités venues des quatre coins du monde. Objectif? Enfin y obtenir l’égalité femmes-hommes.


Toute personne qui a usé son jeans sur les bancs d’une unif’ belge le sait, à part peut-être dans quelques rares sections, et encore, la parité des sexes n’y est pas vraiment respectée, qu’il s’agisse des étudiant·e·s assis·es dans l’amphi ou bien de celles et ceux qui leur donnent cours. Un déséquilibre auquel ONU Femmes et l’AUF comptent bien remédier avec l’aide de 11 établissements internationaux... Parmi lesquels on ne retrouve malheureusement aucune université belge.

Des universités déterminées à changer le cours de l’apprentissage


Les universités francophones participantes? L’Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem (Algérie), l’Université de Tirana (Albanie), l’Université Royale de Droit et des Sciences Economiques (Cambodge), Polytechnique Montréal (Canada), l’Université d’Alexandrie (Egypte), CY Cergy Paris Université (France), l’Université Quisqueya (Haïti),  l’Université Libanaise (Liban), l’Université de Toamasina (Madagascar), l’Université Euromed Fès (Maroc) ainsi que l’Ecole de commerce de l’Université Makerere (Ouganda). En intégrant le consortium, ces onze établissements s’engagent à collaborer pour trouver des solutions concrètes afin de parvenir à l’égalité femmes-hommes sur leur campus.

Et en Belgique alors? Si notre pays n’a pas participé à ce rassemblement, c’est peut-être parce que chez nous... L’inégalité jouerait plutôt en faveur des femmes! En 2008, un rapport du Ministère de la Communauté française de Belgique révélait ainsi que “de 1993-1994 à 2006-2007, la croissance des effectifs de l’enseignement supérieur de plein exercice est due à sa féminisation. La proportion de femmes est ainsi passée de 50 % à 56 % au cours de la période. Le taux de femmes n’est cependant pas homogène, l’université compte 53 % de femmes, le supérieur hors universités de type long 49 % et l’enseignement supérieur de type court 61 %”. Une proportion réjouissante, à tempérer toutefois, puisque “les femmes et les hommes ne font pas les mêmes choix d’orientation, ce qui engendre à la fois des domaines d’études féminins et d’autres masculins”. À quand un amphi majoritairement masculin en physique quantique ou en Polytechnique?

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