Pendant l’été 2022, le morse Freya avait fait sensation dans le port d’Oslo où la femelle avait élu domicile. Une statue en bronze vient d’être dévoilée en son honneur.
De 2021 à 2022, Freya a été vue au Danemark, en Écosse, en Allemagne, aux Pays-Bas, puis en Norvège où elle avait fait parler d’elle tout l’été pour sa fâcheuse tendance à faire la sieste sur des bateaux, qui coulaient sous ses 700 kilos. Après un séjour au port de Kragerø dans le sud de la Norvège, elle avait migré vers la capitale en élisant domicile dans le port d’Oslo. Mais très vite, sa présence avait provoqué des attroupements. Malgré les différentes mises en garde, beaucoup de touristes s’approchaient de l’animal, accompagnés de leurs enfants afin de prendre des photos. Une situation qui en plus de potentiellement stresser l’animal, aurait pu le rendre agressif. Bien que les morses soient inoffensifs, ils peuvent attaquer s’ils se sentent menacés. Les autorités compétentes ont fini par prendre la décision de l’abattre au nom de la protection des humains. Une décision contestée par une partie de la population qui considère selon l’AFP « qu’elle a été prise dans la précipitation et que l’on n’a pas tenu compte de son bien-être ». Tandis que les responsables officiels assurent qu’endormir le morse pour le déplacer aurait été une opération trop complexe.
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Une statue pour lui rendre hommage et appeler à la réflexion
Suite à l’euthanasie de Freya, un mouvement a vu le jour sur Internet et a récolté plus de 25 000 dollars dans le but d’ériger une sculpture à son effigie, comme l’a expliqué l’organisateur Erik Holm à l’« AFP ». Il affirme : « J’ai commencé cela parce que je suis furieux de la façon dont la Direction des pêches et l’État ont géré cette situation. » Dévoilée ce samedi 29 avril dans la Marina Kongen à Oslo, la statue grandeur nature représente Freya allongée sur le côté. L’œuvre réalisée en bronze par l’artiste Astri Tonoian, été placée à quelques mètres de là où Freya avait l’habitude de se reposer. Erik Holm, l’organisateur de cette initiative, a ajouté :
Au-delà de la question de Freya, nous devons nous demander comment nous traitons les animaux et la nature. Nous devons réfléchir à notre relation avec la vie sauvage.
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