Oxfam dénonce l’impact de l’austérité sur les femmes
C’est officiel: en 2023, 85% (!) de la population mondiale sera affectée par l’austérité. Parmi les personnes les plus impactées: les femmes, les filles ainsi que les personnes non-binaires, dénonce Oxfam.
Dans un communiqué diffusé ce mardi 22 novembre et relayé en Belgique par l’agence de presse Belga, Oxfam invite les gouvernements à agir contre l’impact annoncé de l’austérité sur les femmes, en mettant leurs besoins spécifiques au cœur de leurs politiques, mais aussi en augmentant l’impôt des plus riches.
“Ce sont les femmes qui souffrent le plus des conséquences physiques, émotionnelles et psychologiques de ces coupes budgétaires dans les services publics essentiels parce que ce sont elles qui en dépendent le plus”, dénonce Amina Hersi, responsable de la justice et des droits relatifs au genre chez Oxfam.
L’austérité est une forme de violence basée sur le genre” Amina Hersi, Oxfam.
Et l’organisation de rappeler que “l’austérité n’est pas une fatalité mais un choix”, soulignant qu’un impôt progressif sur la fortune des millionnaires et des milliardaires permettrait notamment de générer 1.000 milliards de dollars (!) de plus que les coupes budgétaires annuelles envisagées par les gouvernements dès 2023. Des coupes budgétaires qui pénalisent principalement les femmes: en Belgique, parmi les mesures d’austérité sur la table, on trouve notamment la réduction de la durée des congés parentaux. Or ainsi que le rappelle Aurore Guieu, porte-parole d’Oxfam pour la Belgique, cela va encore “alourdir la charge de travail de soin, portée très largement par les femmes dans notre pays”. Des femmes qui en ont marre de toujours payer, qu’il s’agisse des pots cassés ou des mesures d’austérité.
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