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Proposition lutte harcèlement transports publics.
© Getty Images

Un plan de lutte contre le harcèlement dans les transports publics approuvé au Parlement bruxellois

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

La Commission Mobilité du Parlement bruxellois a approuvé, ce mardi, la proposition d’un “plan structurel pour des transports publics solidaires”, portée, entre autres, par les députées Lotte Stoops (Groen), Margaux De Ré (Ecolo) et Leila Agic (PS). Cette proposition vise à lutter contre le harcèlement et les agressions, notamment à caractère sexuel.

D’après une enquête du SPF Mobilité publiée en 2020, près d’un tiers des femmes (29,3 %), ainsi qu’un homme sur cinq, évoquent les comportements indésirables comme autant de raisons de ne pas utiliser les transports publics. Partant de ce constat, les députées Lotte Stoops (Groen), Margaux De Ré (Ecolo), Carla Dejonghe (Open VLD), Leila Agic (PS), Nicole Nketo Bomele (Défi), Els Rochette (Vooruit), soutenues par le premier vice-président Fouad Ahida (Vooruit), ont déposé, ce mardi, une proposition de plan structurel visant à lutter contre le harcèlement et les agressions, notamment à caractère sexuel, dans les espaces et transports publics.

Le texte, approuvé ce 20 février 2024 par la Commission Mobilité du Parlement bruxellois, propose de créer une ligne d’assistance téléphonique au sein de toutes les sociétés de transports publics, ainsi que des modules de formation spécifiques pour le personnel de la STIB, et d’accroître la présence du personnel dans les stations. Mais aussi de sensibiliser les témoins actifs, car ceux·celles-ci “peuvent faire une différence importante pour les personnes victimes de harcèlement”.

Pour que Bruxelles soient plus sûres

“Avec plus de 400 signalements d’actes de violence sexuelle dans les transports en commun enregistrés en un an, le politique doit prendre ses responsabilités. En parallèle de mesures de protection, notre initiative vise aussi à encourager une culture de vigilance parmi tous les usagers et les usagères. Parce que les cibles d’agressions n’ont pas à porter la charge de leur propre sécurité”, explique Margaux De Ré, députée Ecolo et présidente de la Commission Égalité des chances et Droits des femmes.

Pour faire la différence, les témoins peuvent agir grâce à cinq modes d’intervention: impliquer les autres, s’adresser à d’autres personnes, créer une distraction, isoler la personne qui agresse et rester présent·e. “Bruxelles doit être une ville sûre dans laquelle tout le monde se sente également en sécurité. Si les Bruxellois savent mieux réagir en cas de comportement inapproprié, nous pourrons ensemble lutter contre l’intimidation et l’agression dans les espaces publics. Nous devons nous engager en faveur d’un espace public inclusif et solidaire”, ajoute Lotte Stoops, députée Groen.

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