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Tchernobyl
© Getty

Pourquoi une équipe de Greenpeace est actuellement à Tchernobyl ?

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

36 ans après la catastrophe nucléaire survenue à Tchernobyl, une équipe internationale de Greenpeace étudie la radioactivité du site après le passage des soldats russes sur les lieux.

En mars dernier, le site ukrainien de Tchernobyl, connu dans le monde entier pour l’explosion de la centrale nucléaire en 1986, était utilisé par les troupes russes comme un champ de bataille. 600 soldats ont été déployés pour occuper la centrale nucléaire en mars dernier, un passage qui aurait des conséquences sur le taux de radioactivité du territoire. Des mesures indépendantes vont donc être effectuées pour la première fois depuis l’invasion russe afin d’évaluer si l’augmentation de la radioactivité est assez modérée pour ne pas « représenter un danger significatif pour l’environnement ou les personnes », ce qu’affirme l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Pour ce faire, une équipe placée sous la direction de Greenpeace Allemagne étudie actuellement les lieux, avec l’accord du gouvernement ukrainien et en coopération avec l’Agence d’État ukrainienne pour la gestion de la zone d’exclusion.

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S’assurer de la sécurité radiologique dans la région

 « Lorsque le réacteur de Tchernobyl a explosé, en 1986, de minuscules particules de combustible nucléaire sont retombées dans les zones touchées. Entre sept et neuf tonnes de combustible nucléaire ont été pulvérisées et rejetées dans l’atmosphère. Aujourd’hui, autour de Tchernobyl, plus on creuse, plus les particules radioactives sont perturbées. En creusant ses tranchées, l’armée russe a en fait labouré un site de déchets nucléaires », déclare l’expert en nucléaire pour Greenpeace Belgique, Jan Vande Putte, sur place à Tchernobyl. Il ajoute :

Nous voulons savoir ce qui s’est passé sur le terrain. Les informations de l’AIEA restent insuffisantes.

Les résultats de cette étude qui s’est déroulée sur une semaine à Tchernobyl seront exposés lors d’une conférence de Greenpeace à Kyiv le 20 juillet à 9 heures. Le bilan se fera en langue anglaise et pourra être suivi à distance en vidéo juste ici

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