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Signaux détresse suicide
© Getty Images

Reconnaissez ces 10 signaux de détresse et prévenez les suicides

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

En cette Journée mondiale de la prévention du suicide, penchons-nous sur les signaux de détresse qui vous permettront de déceler les envies suicidaires chez les jeunes et chez vos proches.

Ce 10 septembre marque la Journée mondiale de la prévention du suicide. Selon les derniers chiffres de 2021, en Belgique, plus d’un quart des décès chez les jeunes de 15 à 24 ans est dû à un suicide. Par ailleurs, ils et elles sont de plus en plus d’enfants, d’adolescent·e·s et de jeunes adultes à appeler la ligne d’écoute (0800 32 123). “Il est pourtant possible de prévenir le suicide”, souligne le Centre de prévention du suicide, à commencer dans le cercle familial.

C’est pourquoi le centre vient de sortir une nouvelle brochure de sensibilisation à destination des parents et des proches de ces jeunes aux pensées suicidaires, afin de leur permettre d’obtenir un meilleur accompagnement au sein de leur cercle “et de favoriser, de la sorte, la possibilité d’envisager l’avenir autrement”.

Soyez attentifs aux signaux de détresse

Cette brochure recense notamment les signes de détresse chez les jeunes, lesquels changent d’une personne à une autre, souligne le Centre de prévention du suicide. “Il est important de se fier à ce que l’on voit, ce que l’on entend et ce que l’on sent. Cela peut être, par exemple, un changement de comportement qui nous alerte, car on ne reconnaît plus entièrement le/la jeune”, ajoute-t-il.

Ces signaux de détresse auxquels faire attention

  • Parler de vouloir mourir et de se suicider
  • S’isoler de sa famille et de ses amis
  • Changements d’humeur extrêmes, irritabilité
  • Se rabaisser ou parler de soi-même comme étant un échec
  • Dons d’objets
  • Difficultés à trouver des raisons de vivre ou un sens à la vie
  • Expérience de harcèlement, discrimination, rejets
  • Retrait d’activités qui étaient appréciées
  • Abus de substances
  • Conduites à risque

“Une souffrance qui ne s’exprime pas peut s’accentuer jusqu’à devenir insupportable. Il est donc important de pouvoir offrir au jeune une écoute bienveillante et lui faire comprendre que partager une difficulté pour obtenir de l’aide est une preuve de force et non de faiblesse”, indique le Centre de prévention du suicide. “Il est également essentiel de prendre la détresse du ou de la jeune au sérieux, sans chercher à la dédramatiser, à la banaliser.”

Si vous ou en proche avez des pensées suicidaires, vous pouvez contacter la ligne d’écoute du Centre de Prévention du Suicide au 0800 32 123. Elle est anonyme, gratuite et disponible 24h/24, 7j/7. L’équipe du Centre est composée de bénévoles qui assurent une écoute citoyenne, bienveillante et sans jugement à toute personne qui en ressent le besoin. Plus d’informations sur www.preventionsuicide.be.

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