Renad from Gaza fait un carton avec ses ““recettes de guerre”” filmées dans les camps pour réfugiés palestiniens
Du haut de ses dix ans, Renad est suivie par plus d’un million de personnes sur Instagram et TikTok, où elle partage, sourire aux lèvres, des recettes confectionnées avec les dons alimentaires envoyés dans les camps pour réfugiés, en Palestine.
Elle s’appelle Renad Attalah, a seulement dix ans, mais est déjà suivie par des centaines de milliers de personnes sur Instagram. Par 754.000 abonné·e·s, pour être exact. Auxquel·le·s s’ajoutent 444.000 autres personnes sur TikTok. La fillette vit à Gaza, dans un camp pour réfugiés. Pourtant, cela ne l’empêche pas de garder le sourire et de partager régulièrement avec sa communauté ses recettes confectionnées à l’aide des dons alimentaires que reçoivent les déplacés gazaouis.
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Renad a toujours aimé cuisiner, mais sa passion s’est vraiment développée lorsque la guerre a commencé, en octobre 2023. Une passion qui est devenue une source de joie et d’espoir pour la jeune palestinienne, mais aussi pour sa famille et pour ses milliers de followers.
Échapper à l’angoisse de la guerre
Selon sa sœur, interrogée par le média Al Jazeera, au début, filmer Renad en train de cuisiner était un moyen de remonter le moral de la fillette en ces temps de guerre. Dans un premier temps, ces vidéos n’avaient pas vocation à être publiées sur les réseaux sociaux, les Gazaouis n’ayant alors plus accès à Internet. Puis, quand ils ont enfin pu se connecter au reste du monde, sa sœur a posté une première vidéo. “Les réactions ont été nombreuses”, commente-t-elle. “J’essaie d’échapper à l’angoisse de la guerre. J’essaie d’amener de la joie, à moi-même et aux autres, mais aussi d’effacer toute tristesse”, ajoute Renad.
Et on comprend ce qu’elle veut dire. Dans chacune de ses vidéos, la cheffe en herbe arbore un grand sourire qui contraste avec la dureté de la guerre et avec les conditions de vie dans ces camps de réfugiés palestiniens. Même lorsqu’elle aborde les conditions difficiles dans les camps pour réfugiés, son visage reste rieur.
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