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Pas de sanction triche universités belges Palestine
Occupation étudiante à l'Université de Gand, le 6 mai 2024, en soutien avec la Palestine. © James Arthur Gekiere/Belga/AFP via Getty Images

Des surveillants d’universités belges laisseront les étudiants tricher aux examens en soutien à la Palestine

Sarah Moran Garcia

Pour marquer leur soutien à la mobilisation étudiante pro-palestinienne, plusieurs surveillant·e·s d’universités flamandes ont annoncé qu’ils et elles ne sanctionneront pas les étudiant·e·s surpris·es en train de tricher.

En juin prochain, lors des examens, plusieurs surveillant·e·s d’universités flamandes seront en grève, ont fait savoir Kenza Amara Hammou, chercheuse postdoctorale à l’UCLouvain, et Jouke Huijzer, candidat au doctorat à la VUB, dans un communiqué relayé par La Libre. Si ces doctorant·e·s et professeur·e·s se rendront bien dans les auditoires les jours des épreuves, ils ne sanctionneront pas les étudiant·e·s pris·es en flagrant délit de tricherie.

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Leur démarche est engagée. Ainsi, ils et elles souhaitent soutenir la mobilisation étudiante pour la Palestine et dénoncer l’inaction des autorités académiques belges qui coopèrent toujours avec des institutions israéliennes. “Les universités belges continuent à entretenir des liens avec les institutions israéliennes malgré les violations des droits de l’homme, les crimes de guerre et les violations du droit international par le régime israélien”, écrivent Kenza Amara Hammou et Jouke Huijzer.

Ils s’exposent à des sanctions

Et les deux universitaires d’ajouter: “Tant que nos recteurs continueront à ignorer les violations du droit international par les institutions israéliennes, nous ferons de même lorsque les étudiants enfreindront les règles”. Et ils n’agiront pas dans l’ombre, puisqu’ils précisent, dans les colonnes de Belga, que les surveillant·e·s participant·e·s seront identifiables par “des pin’s, des autocollants ou des keffiehs”.

Auprès de De Standaard, le porte-parole de la VUB a déclaré que “les surveillants qui oseraient engager une telle grève s’exposent à des procédures disciplinaires et à d’éventuelles sanctions”.

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