Le TEC rappelle aux témoins de harcèlement sexiste comment réagir
En Belgique, 95% des femmes ont déjà été harcelées dans la rue, dans un parc ou encore, dans les transports en commun. Et si le TEC ne peut pas s’attaquer à toutes ces problématiques, pour ce qui est des transports, il rappelle comment réagir aux témoins de harcèlement sexiste.
Parce qu’ainsi que le TEC, qui s’est associé pour l’occasion à la Wallonie et a fait appel à l’agence Hungry Minds, le rappelle “malheureusement, trop peu de personnes osent intervenir lorsqu’elles sont témoins de cette scène”. Et ce, alors même qu’en tant que témoins, “nous avons un rôle à jouer pour désamorcer des situations inacceptables” et que “des réactions simples et efficaces existent”. Des réactions recensées dans une campagne d’affichage colorée, mais aussi sur un site web éducatif, jagis.be, avec un message clair aux utilisateurs du TEC (et aux autres):
Ne fermons pas les yeux sur le harcèlement sexiste”.
Ne plus être complice du harcèlement sexiste
Une campagne qui rappelle qu’intervenir n’implique pas forcément de hausser le ton ou faire monter la tension, et qu’il est tout à fait possible de s’interposer entre le harceleur et sa victime de manière apaisée par le biais de répliques bien choisies. “Tu descends à cet arrêt?”, “Tout va bien?”, ou même prétendre d’être l’amie de la fille victime de harcèlement, voire simplement demander l’heure à son agresseur pour le distraire.
Autant de tactiques à mettre en oeuvre la prochaine fois que vous êtes témoin: se taire et laisser faire, c’est une forme de complicité.
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