Tess Barthélemy, fille de l’actrice Judith Godrèche et du réalisateur et acteur Maurice Barthélemy, est victime de slut shaming depuis sa montée des marches à Cannes, mercredi dernier. Ce lundi, sa mère a pris la parole sur Instagram.
Le mercredi 15 mai était une journée de consécration pour Tess Barthélemy. Un moment dont rêvent de nombreux·euses jeunes femmes et jeunes hommes. Pour la première fois de sa carrière, à seulement 19 ans, elle a monté les marches du Festival de Cannes aux côtés de sa mère, Judith Godrèche.
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Cette dernière est notamment venue présenter son court-métrage intitulé “Moi aussi”, dans la catégorie “Un certain regard”. Mettant en scène sa fille, ce film a pour vocation de donner la parole à toutes les victimes de violences sexuelles. Femmes comme hommes.
Tess Barthélemy, victime de slut shaming
Pour sa première montée des marches, Tess Barthélemy avait revêtu une longue robe noire décolletée au dos nu plongeant. Mais ce qui devait être un rêve s’est très vite transformé en cauchemar pour Tess Barthélemy, victime de messages de haine et de slut shaming sur les réseaux sociaux, car sa tenue en aurait dévoilé trop, selon certain·e·s. “Tess Barthélémy, a 19 ans. Ce n’est sûrement pas sa mère qui choisit ses tenues”, écrit un internaute. D’autres commentaires sont plus ignobles encore, mais on vous laisse plutôt juger.
Judith Godrèche défend sa fille, et toutes les filles et les femmes
Face à ce déferlement de haine qui dure depuis plusieurs jours, Judith Godrèche a décidé de prendre la parole. Lundi, elle s’est emparée de son compte Instagram. Dans un premier temps, en partageant une série de photos de célébrités – sept femmes et un homme – portant toutes et tous des tenues laissant apparaître leur peau. Ces images sont suivies d’un texte: “Laissez ma fille tranquille. Et toutes les filles, et toutes les femmes, couvertes ou court-vêtues, cis ou trans. Cessez de juger, encourager, inciter et promouvoir cette culture du viol. Cette misogynie tourne en rond. Un jour ou l’autre, nous ne serons que de la poussière d’étoiles. Il est encore temps d’échanger les grimaces pour les sourires. La bienveillance n’est pas un échec.”
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