Une prise de sang pourrait permettre d’éviter les suicides

C’est une révolution scientifique qui pourrait sauver de nombreuses vies: une équipe de chercheurs vient de faire le lien entre la faible présence d’une protéine dans le sang et les tendances suicidaires. Autrement dit, une prise de sang pourrait révéler les personnes à risque de suicides et potentiellement les sauver. 

Une équipe de chercheurs de l’université de Binghamton, dans l’État de New-York, a en effet mis à jour un lien biologique entre les personnes aux tendances suicidaires. Et c’est dans le sang que se trouve leur point commun. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont penchés sur le cas de 73 mères de famille, dont 34 ont admis s’être mutilées dans le but de mettre fin à leurs jours et 39 autres n’ont jamais eu d’antécédents de comportements suicidaires. Grâce à des prélèvements sanguins, ils ont pu constater que les femmes qui s’étaient volontairement blessées par le passé avaient toutes un faible taux de BDNF dans le sang, cette protéine jouant un rôle primordial dans le bon développement neuronal.

Empêcher l’irréparable

Autrement dit, grâce à une simple prise de sang, le personnel soignant pourrait désormais être alerté des personnes à risque de suicide et leur proposer l’accompagnement nécessaire pour éviter qu’ils ne commettent l’irréparable. Une excellente nouvelle quand on sait qu’avec un taux de suicide de 19 pour 100.000 habitants, la Belgique  se situe bien au-dessus de la moyenne européenne, qui est estimée à 12 pour 100.000 habitants.

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