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© @mapartiedeciel

BABYSTORY: ““Je raconte mon parcours PMA sur Instagram““

Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes. Margaux a connu quatre fausses couches en un an et s’est lancée dans le parcours PMA depuis février 2022 afin de donner un petit frère ou une petite soeur à sa fille Cléa. Elle partage son histoire sur son compte Instagram @mapartieduciel.

Margaux a 28 ans et habite en région liégeoise. Elle est institutrice et mariée à François avec qui elle partage sa vie depuis 13 ans. Après avoir eu naturellement et facilement leur fille Cléa, le couple a voulou mettre un deuxième en route il y a un an et demi. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu.

Des fausses couches à répétition

“Je suis rapidement tombée enceinte, mais j’ai fait une fausse couche très précoce. Nous avons réessayé un mois plus tard et je suis retombée enceinte. À 13 semaines de grossesse, j’ai à nouveau fait une fausse couche. Deux fausses couches se sont encore enchaînées. Après la troisième fausse couche, nous avons décidé de faire des examens chacun de notre côté. Il s’est avéré que mon mari était porteur sain d’une translation chromosomique, ce qui expliquait les fausses couches. Pour les éviter, nous sommes allés en PMA afin de faire une FIV dpi (diagnostic préimplantatoire). Nous avons commencé le protocole au mois d’août 2022. “

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Son compte Instagram

“En Belgique, on attend généralement trois fausses couches avant d’investiguer. Je me renseignais donc de mon côté. En cherchant #faussecouche et #faussecouchearepetition sur Instagram, je suis tombée sur des comptes d’autres femmes concernées par le sujet. Je me suis sentie moins seule. En février 2022, après ma troisième fausse couche, j’ai décidé de partager mon histoire sur Instagram. Au début, mon compte était secret, même mon mari n’était pas au courant. Je montrais mon visage mais je ne donnais pas mon nom. Je me suis dit que c’était mon petit secret. J’ai laissé mon profil public et mon entourage s’en est rendu compte. Ce n’est plus un tabou mais on n’en parle pas vraiment. Je pense que ma famille évite le sujet de peur que je ne craque à un moment ou que je le prenne mal. L’entourage ne sait pas comment s’y prendre. “

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Lire aussi: 10 situations que connaissent les filles en PMA

Un journal intime

“Dès le début, j’ai parlé ouvertement de notre problème. Quand on me demande ‘alors c’est pour quand le deuxième?’, je n’hésite pas à répondre qu’on rencontre des difficultés et qu’on se fait aider. Malgré le chagrin, je suis toujours restée forte et positive. Au début, je parlais de mes fausses couches, je ne pensais pas du tout devoir passer par la PMA et finalement le sujet de mon compte Instagram à dévier. Ce compte c’est un vrai journal intime. Ce que je ne sais pas dire, ce que je n’ose pas dire, je le dis sur les réseaux sociaux.“

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L’attente

“En parcours PMA, le plus dur ce sont les trajets, nous sommes suivis à l’UZ à Jette. J’espère ne pas devoir repasser par la ponction. L’attente est difficile et se dire qu’on devrait devoir tout recommencer, prendre sur nous, attendre les résultats… “

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Sa motivation

“Sur mon compte, je partage mes peurs, des moments plus douloureux comme lors de ma deuxième fausse couche. Quand j’ai appris que nous allions devoir passer par la PMA, je me rappelle avoir été pressée de faire des photos avec nos petites pancartes. Je me réjouissais de pouvoir poster qu’on allait enfin commencer ce parcours. Au début, on ne sait pas dans quoi on s’engage mais on est contents que ça commence...“

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Une vraie communauté

“Instagram me permet de ne me sentir moins seule car on est toutes dans le même bateau. On partage nos déboires, nos attentes, nos résultats. On se partage des conseils, sur Instagram mais aussi dans les groupes PMA sur Facebook.“

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