BABYSTORY: Nous n’aurions jamais pensé que ça marcherait du premier coup””
Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes. Sarah, 32 ans, porte un regard positif sur son accouchement, malgré les nombreuses histoires horribles. Johann, 34 ans, et elle sont maintenant les heureux parents d’Aster.
«Notre grossesse était planifiée, car Johann et moi voulions un bébé, mais nous n’aurions jamais pensé que ça marcherait du premier coup. J’ai donc été surprise lorsque j’ai vu que le test de grossesse était positif. Mon mari était fou de joie et d’excitation, et après le choc initial, j’ai ressenti la même chose.
Continuer à faire du sport
Johann et moi nous sommes rencontrés sur l’île de Saint-Martin, dans les Caraïbes, et nous y avons vécu ensemble pendant 4 ans. Je viens de Belgique et lui de Trinité-et-Tobago. En raison de la distance, nous avons dû annoncer la grande nouvelle à nos parents par visioconférence. Ils étaient aux anges ! Pendant les premiers mois de ma grossesse, je n’ai souffert d’aucun malaise, mais j’étais incroyablement fatiguée. J’ai dû arrêter de travailler pendant un certain temps parce que je m’endormais à mon bureau. J’ai tout de même continué à faire de l’exercice. Je crois que cela m’a aidée mentalement et physiquement pendant l’accouchement. Juste avant de savoir que j’étais enceinte, Johann avait accepté un nouvel emploi à Berlin. Nous allions donc déménager là-bas. Comme nous ne parlons pas allemand, nous avons décidé de retourner en Belgique avant l’accouchement. Nous nous sentions beaucoup plus à l’aise ici.
Miroir
J’ai entendu et lu les choses les plus terribles sur l’accouchement, j’étais donc préparée au pire, mais je repense à mon accouchement de manière très positive. Bien que notre fils ne soit né que le dimanche matin, alors que j’avais déjà été admise le samedi matin avec des membranes rompues et des selles dans le liquide amniotique, le travail s’est déroulé sans problème et j’ai trouvé que la douleur n’était pas trop forte. J’ai demandé un miroir pendant les poussées pour pouvoir les suivre. Ça m’a beaucoup motivée. Aster est venu au monde après 4 contractions et j’ai été autorisée à quitter l’hôpital après 2 nuits. Comme nous ne voulions pas connaître le sexe de l’enfant à l’avance, nous avons choisi un prénom neutre. Il devait sonner bien dans ma langue maternelle et dans celle de mon mari. Aster porte à la fois le nom de famille de mon mari et le mien, car notre fils est le résultat d’une combinaison de nos deux noms. Nous sommes retournés en Allemagne lorsqu’Aster avait 8 semaines. Quelle aventure ! Vous vous retrouvez en tant que jeunes parents dans un pays inconnu, sans famille ni amis.... Il a fallu s’y habituer.
Peur
J’aurais également été épanouie si je n’avais pas eu d’enfant. J’avais un peu peur de devenir mère, mais je dois admettre que ce rôle me convient très bien. Il m’arrive aussi de manquer d’assurance, mais j’essaie de suivre mon feeling et de me concentrer sur les choses positives. Être mère, c’est essayer de protéger son identité tout en acceptant une nouvelle version de soi-même. C’est ainsi que j’ai lancé mon école de langues en ligne et, bien que je sois maintenant mère, je veux toujours la diriger avec beaucoup de passion. Heureusement, j’ai des horaires de travail flexibles et je peux compter sur mon mari.
Ventre rond
Avant de déménager, nous avons pris quelques photos à Saint-Martin, car c’est un endroit spécial pour nous. C’est là que j’ai rencontré mon mari, que nous nous sommes mariés et que je suis tombée enceinte. Sur cette photo, j’étais enceinte d’environ 6 mois.
Hello le monde
Nous avons envoyé cette photo pour annoncer la naissance d’Aster.Ici, il avait 3 jours.
Famille heureuse
C’est notre première photo de famille en Allemagne. Aster a ici 9 semaines.
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