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TÉMOIGNAGE: ““On vit à des milliers de kilomètres mais notre amitié est toujours aussi forte””

L’une vit en Belgique, l’autre en Californie, mais des milliers de kilomètres et un décalage horaire de 9 heures n’empêchent pas Sabine, 31 ans, et Carol, 28 ans, d’être les meilleures amies du monde.

Sabine: « En 2015, je suis partie étudier pendant un semestre à Limerick, en Irlande. Lors de la journée de ­présentation des étudiants étrangers, j’ai rencontré Carol, une Américaine qui faisait la queue devant moi. Lorsque nous avons discuté, je lui ai promis de lui faire des crêpes. Cela m’a semblé un bon moyen de me faire des amis, même si je suis une très mauvaise cuisinière ». (rires)

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Carol: « C’était la première fois que je partais à l’étranger et, dès notre première rencontre, Sabine s’est montrée extravertie, en mode ­l’Européenne cool qui m’a tout de suite fait me sentir la bienvenue. J’étais loin de me douter que ses crêpes deviendraient ma nouvelle addiction et que je lui demanderais de continuer à en faire, même si elle ne les aime pas elle-même. En ­Irlande, nous vivions au coin de la rue l’une de l’autre. Nous avons mûri ­ensemble et lorsque le moment est venu de repartir pour notre pays ­d’origine, notre amitié nous a parue vraiment spéciale. »

Nous avons déjà surmonté le plus grand obstacle: maintenir une amitié avec un océan entre nous.

Sabine: « Le fait que nous ayons tout fait pour continuer à nous voir après notre séjour en Irlande en dit long. Cela demande un investissement en temps, en argent et en vacances. Nous nous rendons visite au moins une fois par an. L’année dernière, Carol est venue me surprendre sur le pas de ma porte pour mes 30 ans. C’était magique, d’autant plus que nous ne nous étions pas vues en chair et en os depuis longtemps à cause de la Covid. »

Se chamailler et rigoler

Carol: « La pandémie a rendu les choses plus difficiles, mais nous faisons tout pour rattraper le temps perdu. Nous sommes conscientes qu’avec l’âge, les voyages ne seront pas toujours faciles, mais pouvoir se voir sera toujours une de nos priorités. »

Sabine: « Même si je suis heureuse de notre amitié, la distance me rend souvent triste. On ne peut pas se rendre visite et être présente physiquement dans les moments difficiles, sans parler du décalage horaire de 9 heures. Quand ma journée de travail se termine, elle commence la sienne. »

Carol: « Nous essayons de nous retrouver à mi-chemin, même si c’est difficile. Mais notre amitié est tellement spéciale que le temps que nous passons ensemble en personne est inestimable. »

Sabine: « Lorsque nous nous voyons, nous passons au moins une semaine 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ensemble. Ainsi, nous connaissons les côtés fun, mais aussi agaçants de l’autre. Nous pouvons nous agacer l’une l’autre, nous chamailler et en rire. Je n’ai pas besoin d’être toujours sous mon meilleur jour: elle accepte et tolère aussi ma pire version. J’espère qu’un jour Carol quittera les USA pour s’installer en Europe! »

Carol: « L’avenir nous le dira. En tout cas, nous avons déjà surmonté le plus grand obstacle: maintenir une amitié avec un océan entre nous. Mais Sabine en vaut la peine! »

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