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À COEUR OUVERT: ““J’ai rencontré ma meilleure amie lors de mon séjour en hôpital psychiatrique””

Lara, 19 ans, et Charlotte, 18 ans, travaillent sur leur santé mentale et sont inséparables depuis leur admission en psychiatrie.

Lara: « Cela fait environ trois ans que je lutte contre la dépression, des pensées suicidaires, des comportements autodestructeurs et des troubles de l’alimentation. Comme j’ai remarqué que l’aide ambulatoire ne suffisait plus, j’ai pris une année sabbatique après mes études secondaires pour travailler sur moi et j’ai été admise dans un centre d’accueil. »

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Charlotte: « Il y a un an et demi, j’ai commencé à souffrir d’un trouble alimentaire, d’automutilation, de dépression et d’un problème de ­personnalité. Comme je me débattais de plus en plus avec moi-même, j’ai décidé, en accord avec mon psy, de suivre un programme de traitement plus long. Depuis le début du mois de mai, je séjourne dans le service psychiatrie d’un hôpital, où mon ­amitié avec Lara est née et s’est développée. »

Lara: « Lorsque j’ai vu Charlotte pour la première fois, j’ai tout de suite su que nous allions nous entendre. Au début, nous nous sommes peu vues, jusqu’à ce qu’elle m’invite à un concert. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai dit oui, ce qui s’est avéré être une ­excellente décision. »

Charlotte: « C’est à ce moment-là que notre amitié s’est construite, et nous avons passé presque tous nos moments en compagnie l’une de l’autre. Moins d’un mois plus tard, nous étions à un concert et nous avons aussi été à Plopsaland, pour ­réveiller l’enfant qui sommeillait en nous. »

 Charlotte est la principale raison pour laquelle je continue à aller de l’avant dans mes jours les plus difficiles.

Lara

Lara: « On se teint les cheveux ensemble, il nous arrive de danser et de nous tordre de rire, c’est super! »

Influence positive

Charlotte: « Malgré tout, nous sommes là l’une pour l’autre sur le plan mental. Par exemple, nous sommes confrontées à des ­problèmes liés à la nourriture, ce qui est inestimable lorsque vous ­souffrez toutes les deux de troubles alimentaires. Lors de l’admission, les gens déconseillent souvent les amitiés parce qu’elles peuvent être destructrices, mais c’est tout le contraire avec Lara. Nous nous tirons vers le haut. »

Lara: « Charlotte est la principale ­raison pour laquelle je continue à aller de l’avant dans mes jours les plus ­difficiles. Je la vois comme la lumière dans une pièce sombre. En ce ­moment, c’est elle qui m’apporte les petites joies de la vie. Elle ne jugera jamais qui je suis, ni ce que je fais. Notre amitié est telle que je n’ai pas à porter de masque. »

Pour moi, Lara est la bonne personne au bon moment de ma vie.

Charlotte

Charlotte: « Pour moi, Lara est la bonne personne au bon moment de ma vie. Elle est l’une des rares personnes avec qui je me sens à l’aise à 100 % et qui me permet d’être ­vraiment moi-même. Avec elle, je n’ai pas besoin de faire semblant et c’est l’essence même d’une véritable amitié! »

Lara: « Un service psychiatrique est le dernier endroit où je me serais ­attendue à rencontrer quelqu’un qui influencerait aussi positivement ma vie, mais je souhaite à tout le monde d’avoir une amie comme elle. Mon admission s’est terminée à la fin du mois de juillet, mais cela ne signifie pas du tout la fin de notre amitié, au contraire! »

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