Amber Heard, profil d’une parfaite salope?
Tous désignent Amber Heard. Cette petite actrice qui n'a pas franchement brillé jusque-là. Cette starlette, un peu pin-up, surtout connue pour être sortie avec une fille, avant de briser le couple idéal de Johnny Depp et Vanessa Paradis.
Aucune raison d'être innocente
Pas pleine aux as. Pas aussi célèbre que son mari. Pas forcément très sympa. La jeune femme n'a pas vraiment le style qui fait compatir. Plutôt celui de celles qui ont trouvé l'occasion de monnayer à leur avantage un divorce qui risquait de les faire tomber dans l'oubli.
Des preuves qui n'en sont pas?
Pourtant, depuis dix jours, les infos se succèdent, les preuves s'empilent. Textos aux allures de confessions, photos de coups, témoignages accablant Johnny, même dans sa team professionnelle. Tout devrait faire d'Amber Heard la triste victime de violences conjugales.
Mais de femme battue, la poupée blonde est passée au statut de veuve noire, menteuse, obsédée par l'argent, prête à tout pour laisser son futur ex sur la paille.
Amber Heard que l'on insulte et sur qui on crache sans le moindre remords. Cette fille pleine de bleus au visage, qu'elle doit bien avoir reçus de quelque part, même si on ne sait pas d'où. Celle qui a porté plainte contre son homme mais qui est la cible d'un bashing en règle de la part de toute la Toile, devenue la tribune de campagne du clan de Jack Sparrow.
Défense en règle
Il y a les messages émouvants de sa fille, de ses potes et même de son ex-femme pour défendre l'homme merveilleux derrière "l'image de salaud". Johnny Depp, héros de notre enfance que beaucoup voient comme le mec idéal. Ni monstre, ni modèle. Un gars qui a été accro à l'alcool et qui est passé par des phases de dépression, mais qui est un bon père aussi, un acteur de talent...
Dans le doute, s'abstenir
L'histoire, on la connaît mal. On n'a pas envie d'imaginer Depp comme un fou furieux battant sa femme. Mais on ne devrait jamais, au grand jamais, partir du principe qu'une femme qui porte plainte raconte n'importe quoi. Alors, pour toutes les victimes de violences conjugales, pour toutes celles qui tremblent à l'idée qu'on leur rie au nez si elles brisent le silence. Et pour tous ceux qui ont été blâmés à tort. Pour tous ceux-là, on se gardera bien de rendre la justice.
Et, parce que cela nous concerne toutes :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici