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Témoignage: ““Cette solution toute simple a sauvé mon sommeil””

Barbara Wesoly

“Je m’appelle Barbara et je n’ai aucune idée de ce que signifie une nuit reposante”. Cet intitulé aurait pu être ma phrase de présentation dans un club de défavorisés anonymes du sommeil. Après de multiples diagnostics contraires, des batteries de tests et deux opérations, je pensais ma situation définitivement désespérée. Jusqu’à ce que la solution aussi simple qu’étonnante surgisse au détour d’une banale conversation et révolutionne mon quotidien.


Je n’ai jamais eu d’insomnies et je m’endors plus rapidement qu’un caillou. Je n’ai pas le sentiment que mon sommeil soit perturbé et je dors pratiquement toujours les huit heures recommandées. Je devrais donc posséder une profusion d’énergie et connaître le bonheur des réveils faciles. Sauf que je ne me rappelle pas m’être un jour levée en forme. Difficile voire impossible de déterminer le déclencheur. Je me souviens juste de cette mononucléose qui m’avait laissée épuisée à 18 ans et dont j’ai l’impression que les effets ne se sont jamais totalement estompés. Mais aucune preuve médicale n’est venue conforter ma théorie.

De tests du sommeil en opérations inutiles


Après quelques années de bâillements permanents, j’ai commencé à me dire qu’il n’était pas normal d’être prêt à tuer pour une sieste dès 11 heures du matin ni de se sentir aussi lessivée après 15 heures de sommeil qu’après deux. J’ai donc entamé une batterie d’examens, entre électro-encéphalogrammes et nuits à l’hôpital, couverte d’électrodes de la tête aux pieds.

Ils ont révélé des résistances, c’est à dire de micro-apnées amenant mon corps à se réveiller toutes les 40 secondes, sans pour autant que j’en ai conscience mais entrainant des risques à long terme pour mon cœur.


Et des ronflements faisant trembler les murs. La solution? M’opérer du voile du palais pour rétrécir celui-ci et rétablir son bon fonctionnement. Je me suis precipitée sur la table d’opération après qu’on m’ait venté les mérites de l’intervention et le changement magique qu’elle apporterait à ma vie. C’était il y a sept ans. Les apnées ont en effet disparu mais les réveils permanents sont eux toujours d’actualité. Et à part ne plus être en mesure de rouler les R, un effet secondaire assez étrange du bistouri, je n’ai ressenti concrètement aucune amélioration. Diagnostic suivant et second espoir, une déviation de la cloison nasale, entrainant une mauvaise respiration et donc des nuits difficiles et de la fatigue. D’autres tests plus tard, j’ai réenfilé la blouse d’hôpital, prête à découvrir une énergie toute neuve. Et si j’admets un an plus tard, que je respire mieux aujourd’hui, j’attends toujours le matin béni ou je serai capable de me lever sans l’aide d’un réveil, voir plutôt de huit snooze.

La réponse que je n’attendais plus


Ces derniers mois, je n’ai cessé de retarder l’échéance, de remettre à plus tard la rencontre d’un énième spécialiste et le test de sommeil supplémentaire, rejoignant une si longue lignée que j’en ai perdu le compte. On m’a parlé d’une possibilité de syndrome des jambes sans repos. Avant surement une autre découverte.

Je l’admets, pour le coup, je ne crois plus vraiment en l’expertise médicale dans le domaine du sommeil et j’ai plutôt l’impression d’être un cobaye à qui l’on cache qu’il participe à une phase d’expérimentation.


J’aurais sans doute trainé indéfiniment, maudissant mon addicition aux siestes et mes coups de fatigue à minuit quand les autres sont encore au meilleur de leur forme. Et puis au détour d’une conversation, j’en suis venue à aborder le sujet avec une connaissance. Une fille rencontrée deux, trois fois à peine mais dont je peux dire qu’elle m’a sauvé. Elle m’a parlé de comprimés de mélatonine naturelle que prenait sa sœur. La mélatonine, aussi souvent nommée l’hormone du sommeil a en effet un impact sur de multiples fonctions de l’organisme, dont l’immunité et la synchronisation des cycles de veille et de sommeil.

Avec précaution malgré tout


Cela fait désormais près de trois mois que j’ai acheté ma première boîte. Je n’étais pas convaincue et n’en suis que plus impressionnée. Terminé les coups de fatigue à l’heure du midi, fini de vivre chaque matin comme une torture. La mélatonine n’est pas miraculeuse, je suis encore fatiguée, je continue par moments à tomber de sommeil ou à baîller à répétition à des heures incongrues. Je ne suis pas en mesure de faire une nuit blanche et tenir jusqu’à 3 heures du matin s’apparente à un exploit digne des J.O.

Mais j’ai retrouvé de l’énergie, mon quotidien est moins brumeux et conditionné par mon état d’épuisement et donc bien plus agréable. Je ne rentre plus du travail en version zombie et je savoure de ne plus m’écrouler à 22 heures.


L’effet n’est pas magique, mais fameusement plus confortable. Pour autant, même si cette hormone est accessible en vente libre en pharmacie, j’ai commencé par consulter mon médecin avant d’en prendre. Des effets secondaires ont été rapportés suite à son utilisation et l’idée n’est pas d’ajouter une difficulté de sommeil supplémentaire. Je n’ai pas non plus la certitude que l’effet se prolongera indéfiniment ou que je puisse en prendre sur la durée. Mais pour l’instant, je profite de cette belle éclaircie après la nuit.

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