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Ne devient pas influenceur qui veut - DR Flair Unsplash
Ne devient pas influenceur qui veut - DR Flair Unsplash

Ambaza, l’école dont le diplôme ““d’influenceur”” serait une vaste arnaque

Kathleen Wuyard

Pour vous, influenceur n’est “pas un vrai métier”? N’allez pas dire ça chez Ambaza, l’école où les formations mènent à un diplôme tout ce qu’il y a de plus officiel pour générer un max de likes et de revenus sur les réseaux sociaux.

Il n’y a pas si longtemps encore “influenceur” était presque vu comme une insulte, et celles et ceux qui vivaient de leurs réseaux sociaux aux prémices de ceux-ci avaient rapidement choisi d’adopter plutôt la dénomination “créat·eur·rice de contenu” pour parler de leur métier 2.0. Mais ça, c’était avant, et désormais, cette carrière atypique et résolument moderne fait de plus en plus rêver, tant et si bien qu’il est possible aujourd’hui de demander à un·e enfant ce qu’il ou elle veut faire plus tard et de s’entendre répondre non pas pompier, ballerine ou vétérinaire mais bien influenceur.

C’est qu’avec son mode de vie photogénique au possible et sa promesse de richesses inimaginables à moindre effort, ou du moins, sans horaires fixes ni patron strict, le métier a de quoi faire rêver. Même si dans les faits, pour engranger les revenus affichés sans vergogne par certaines stars des réseaux, il ne suffit pas d’aimer les selfies et les posts sponsorisés. Raison pour laquelle Ambaza a vu le jour.

À l’école des influenceurs... Ou des arnaqueurs?

Soit, ainsi que le détaille Peggy Baron pour L’ADN, un cursus “qui se revendique première formation pour devenir influenceur”. La promesse: 28 h de formation pour s’assurer 5.000 euros de rentrées par mois et la captation de 20.000 followers. Alléchant?

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Peut-être, mais aussi et surtout, trop beau pour être vrai: selon une enquête du compte Twitter Defend Intelligence, on serait face à “des pratiques et de la vente de rêves qui se rapprochent d’un scam, opérées par des personnes pas très transparentes”. Et BFMTV de pointer du doigt pour sa part une maison mère enregistrée à Malte, un nom de domaine déposé aux Bahamas, et des conditions générales d’utilisation qui n’inspirent guère plus confiance: “Ambaza précise ne donner “aucune garantie quant à l’actualité, l’exactitude, l’exhaustivité, la facilité d’utilisation ou l’adéquation à un certain but du contenu” sur ses plateformes. L’entreprise incite par ailleurs les internautes à “accepter que les plateformes et services Ambaza et leur contenu [...] soient fournis ‘tels quels'”. Ou quand sous couvert de former des influenceurs, on cherche surtout des personnes influençables...

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