Le guide de survie des filles pendant l’Euro 2016
Des gars qui courent après une balle, avec plus ou moins de chutes, ça ne vous inspire pas. Mais face à cette déferlante d'hymnes nationaux et de maillots transpirants, il existe des solutions. Et qui plus est, non violentes. Petit mode d'emploi pour tenir le coup jusqu'au 10 juillet.
1. Se mettre au Feng-Shui
Ou au yoga. À la méditation. Au bouddhisme. Ou pourquoi pas à tous les quatre en même temps. Pourvu que cela nous amène à rentrer en contact avec notre moi supérieur. Celui qui est au-dessus de ces considérations bien peu spirituelles. Et qui ne se soucie pas qu'on ait annulé Grey's Anatomy pour passer le match France-Albanie.
2. Booker des vacances dans un lieu lointain, genre Tibet
Louer une belle montagne, pleine de neige. Un lieu où aucun gars ne nous courra derrière pour nous offrir un maillot et nous transformer en supportrice. Où le vent ne portera pas les murmures des résultats de la veille et où il n'y aura aucun canapé à squatter par un pote en manque d'énervement social face à la perte de son équipe.
3. Dire à dieu à Facebook
"Je peux pas, j'ai poney-foot". Un réseau social, c'est une marmite bouillante pour adorateurs de ballon. Ça mijote, balançant à tout moment les effluves d'un ragout fait de crampons et de buts. On en viendrait presque à regretter notre contact qui donne chaque jour le menu de son repas du soir. Alors on fait nos valises virtuelles et on passe en mode dépit solitaire.
4. S'offrir un shoot de nostalgie
C'est LE moment parfait pour revoir de vieilles amies, un peu poussiéreuses. Organiser une réunion des anciens de la crèche. Ou un repas avec les ex participants d'un stage de couture réalisé il y a dix ans. Ou mieux encore, rappeler la copine un peu égocentrique qui sort d'une rupture et ne nous demandera même pas comment on va. Oh soulagement.
5. Devenir hooligan
Et passer du côté très obscur. Faire le plein d'alcool, de violence et de fanatisme, ou du moins de hurlements, de chips et d'assiettes en plastique à balancer et être si extrême qu'on en effraie les potes de Namour. #Prévoiruneexplicationpourlapolice
6. Faire une pause sentimentale
Le foot, c'est la Bérézina, le No Man's Land, l'Artcique et l'Australie réunis. Alors, comme pour un Erasmus ou un trip longue durée à l'étranger, on coupe les ponts, histoire de préserver à notre cœur la douleur de voir chéri nous délaisser pour baver sur l'écran. "Tu comprends, avec la distance on souffrira trop."
7. Préparer des réserves
Check List: acheter des boules quiès et des tomates. Les premières pour tenter de dormir au milieu des klaxons et des supporters qui n'ont pas l'ouïe fine et hurlent à la mort sous les fenêtres. Les secondes pour l'insomnie pleine de haine qui découlera du volume des décibels, trop haut pour être stoppé par un bout de mousse.
8. Bricoler tranquillement
Chercher le plan pour installer et desinstaller en toute sécurité une prise électrique. En remplacer quelques-unes par des versions sans prise de terre. Faire sauter les plombs les soirs de matchs et déboucher (discrètement) le champagne.
9. Passer en mode survivaliste
Fan de Walking Dead? À défaut de pouvoir récupérer le moindre écran pour contempler la série, c'est le moment idéal pour simuler la survie face à une horde de zombies. On barricade donc, au choix, la chambre, la salle de bain ou la maison entière, avec une couette et une réserve d'eau potable et de bonbons. Le jour où il faudra héberger Rick Grimes, on sera prête.
On n'oublie pas non plus toutes les amoureuses du ballon:
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